• Rien à voir - Épisode 2.03 : 2ème partie

    Suite et fin de notre tour d'horizon des nouvelles séries proposées sur les networks et le câble aux USA depuis septembre. 

     

    Au programme : des séries qui nous laissent complètement insensibles (coucou, Trophy Wife), d'autres qui nous surprennent plus ou moins agréablement (Sleepy Hollow, Mom) et des séries ratées bien comme il faut (The Originals, Ironside, Lucky 7). En plus de ça, comme on est bavard, l'équipe parle aussi des épisodes qui l'ont marquée ces derniers jours.

     

    Le sommaire chapitré :

     

    0'00 : Welcome to the Family

    0'45 : The Goldbergs

    1'40 : Hello Ladies

    3'52 : Back in the Game

    8'12 : The Millers

    11'20 : Sleepy Hollow

    14'43 : Mom

    18'36 : Ironside

    23'56 : Trophy Wife

    29'09 : The Originals

    31'29 : The Tomorrow People

    31'56 : Betrayal

    34'32 : Dads

    35'38 : Lucky 7

    39'21 : We Are Men

    40'51 : les recommandations de l'équipe

    43'15 : 100e épisode de Modern Family et It's Always Sunny in Philadelphia

    43'55 : la presque minute The Mindy Project de Dylanesque

    44'28 : Retour sur le season premiere de Supernatural 

    47'54 : la presque minute The Good Wife, ça déchire (encore et encore)

     

     

    Petit disclaimer : nous avons bien entendu vos remarques liées à la mauvaise qualité du son lors de cet enregistrement. Nous avons une bonne et une mauvaise nouvelle. La mauvaise, c'est que puisque ce podcast est la suite du précédent, le problème est encore là. 

     

    La bonne nouvelle, c'est qu'on a bien pris en compte vos retours. Pour info, nous ne pouvons pas tous nous réunir dans une même pièce pour des raisons géographiques (nous sommes assez éloignés les uns des autres). Cependant, nous sommes déterminés à améliorer la qualité sonore de nos enregistrements (on va tester d'autres outils pour le prochain podcast).

     

    Merci pour votre patience, donc… et n'hésitez pas à nous faire d'autres retours. On vous rappelle que le podcast est d'ores et déjà téléchargeable.

     


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  • Rien à voir - Épisode 2.03

     
    Pas facile d'évoquer une vingtaine de nouveautés dans un podcast. Surtout quand, en plus, vous en profitez pour balancer çà et là des vacheries sur The Mindy Project (on ne se refait pas). L'équipe de Rien à voir (Amandine d'Un (é)cran de plus, Dominique et Nicolas du Daily Mars, whisperintherain de whisper to a screen et Dylanesque de Dylanesque TV!) a cependant relevé le gant. Et c'est pour ça que l'on a décidé de couper en deux cet enregistrement.
     
    Au programme dans cette première partie, une discussion autour de Michael J. Fox et son show qui laisse froid pas mal de monde ; Brooklyn Nine-Nine qui confirme une bonne impression initiale ; Marvel's Agents of S.H.I.E.L.D. qui déçoit ; The Blacklist et Hostages qui n'inspirent pas grand-chose ; Sean Saves the World qui ne met pas tout le monde d'accord et… The Crazy Ones, qui permet de parler de canards et de Gellar (rime riche).
     
    Le sommaire chapitré :
     
    0'00 : Intro
    1'46 : The Michael J. Fox Show
    15'13 : Brooklyn Nine-Nine
    20'53 : Marvel's Agents of S.H.I.E.L.D.
    29'50 : Masters of Sex
    35'26 : The Blacklist
    37'17 : Hostages
    42'18 : Sean Saves the World
    49'33 : Point anecdote Will & Grace
    50'48 : The Crazy Ones
     
    La suite sera mise en ligne assez vite. N'hésitez pas à participer à la discussion en laissant des commentaires. 
     
    Message spécial aux amis d'iTunes : on se penche encore sur la question, on ne désespère pas de régler ça dès qu'on le pourra. On sait : c'est un peu lourd pour vous mais on ne le fait pas exprès.
     
    Bonne écoute !


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  • Voilà déjà presque deux semaines, je vous disais avoir la ferme intention de ne pas me laisser distancer cette saison et d'en finir au plus vite avec les programmes les plus médiocres de cette rentrée téléphagique. Et pourtant, voilà une bonne dizaine de jours que je galère pour réussir à vous exprimer mon ressenti face à l'une des premières comédies de cette saison. Mais rien ne sert de repousser l'échéance aux calendes grecques, d'autant que je n'ai absolument aucune envie d'être obligé de me le farcir une seconde fois pour trouver des choses à en dire...

    Mom 01x01 - Pilot

    Qui, quand, où ?

    Chuck Lorre s'est entouré d'Eddie Godoretsky et de Gemma Baker pour créer la série et écrire le scénario de ce premier épisode, dont la réalisation fut confiée à Pamela Fryman. La première diffusion a eu lieu le 23 septembre 2013 sur CBS.

    C'est avec qui ?

    La distribution principale est composée d'Anna Faris (Christy), Allison Janney (Bonnie), Sadie Calvano (Violet), Nate Corddry (Gabriel), Matt Jones (Baxter), French Stewart (Rudy), Spencer Daniels (Luke) et Blake Garrett Rosenthal (Roscoe).

    De quoi ça parle ?

    Après des années à se démener avec des problèmes d'alcool, Christy, serveuse dans un grand restaurant qui entretient une liaison avec son patron, décide de remettre de l'ordre dans sa vie dissolue lorsqu'elle s'aperçoit que sa fille Violet prend lentement mais surement le même chemin qu'elle. Pour lui prouver qu'elle est prête à faire de gros efforts, elle renoue contact avec sa mère Bonnie, elle-même alcoolique notoire, avec laquelle elle avait coupé les ponts voilà quelques années. Mais il ne suffit pas de bonne volonté pour faire abstraction du passé et la reconstruction de la cellule familiale de Christy s'annonce déjà longue et difficile...

    Et j'en pense quoi ?

    Comme vous le soupçonnez sans doute fortement à la lecture du synopsis, le problème de Mom ne réside pas dans son concept. Comme vous le soupçonnez tout aussi fortement, le problème de Mom ne réside pas dans son casting. Le problème de Mom, vous l'aurez compris, réside tout simplement dans son exécution.

    Au point où on en est, je pourrais presque me contenter de vous dire d'aller lire mon post sur Guys with Kids pour savoir de quoi il retourne, mais ce serait bien paresseux de ma part, alors tolérez que je fasse un tantinet dans la redite.

    Car le souci principal de ce nouvel opus du Diable en personne de Chuck Lorre se situe bien au niveau de l'écriture. Personnages caricaturaux ? Chuck. Check. Situations convenues et gags éculés ? Check. Rires enregistrés ponctuant systématiquement une réplique sur deux alors que celle-ci n'a absolument rien d'hilarant ? Check, check et encore check.

    Pourtant, si je ne m'abuse, le script de ce pilote avait plutôt été une agréable surprise pour Lulla, qui nous l'avait présenté parmi ceux de plusieurs autres nouveautés dans l'excellente rubrique consacrée au sujet sur son blog. D'après ce que j'ai compris de ses commentaires après visionnage du produit fini, ledit script est visiblement passé à la moulinette depuis pour aboutir à un résultat tout sauf concluant.

    Qu'a-t-il bien pu se passer ? Inutile  de se creuser le ciboulot bien longtemps pour répondre à cette question, les trois scénaristes à l'origine de Mom ne s'étant pas donné cette peine pour développer la série, se contentant d'aligner les clichés sur l'alcoolisme, l'hérédité des problèmes d'addiction, l'instabilité amoureuse et j'en passe... Le tout en se disant que le capital sympathie de la distribution suffirait pour emporter l'adhésion du public.

    Alors désolé, je veux bien être suffisamment magnanime pour reconnaître que Mesdames Faris et Janney et Messieurs Corddry et Stewart (ainsi que les pauvres gosses qui mettront les bouchées doubles pour faire effacer cette ligne de leur CV d'ici quelques années) redoublent d'effort pour tenter de faire prendre la mayonnaise, mais il ne suffit pas d'engager de bons acteurs pour faire passer des vessies pour des lanternes.

    Que les personnages de Mom ne soient pas des modèles de vertu, soit. Qu'ils répondent à tous les clichés en la matière, non seulement c'est paresseux, mais en plus, ça ne nous donne absolument aucune envie de nous intéresser à ce qui va bien pouvoir leur arriver, car il n'y a franchement rien qui les rende uniques et un tant soit peu attachants.

    Certes, la vulgarité qui fait les beaux jours de Two and a Half Men et de 2 Broke Girls sur la même CBS est aux abonnés absents pour le moment, mais le coup du vaudeville avec l'amant, la maîtresse et l'épouse cocue, franchement, ça ne vaut guère mieux à mon humble avis. Tout au plus, cela aura permis à la série d'être moins conspuée par la critique que l'innommable Dads, mais ne nous voilons pas la face, à ce stade, on est clairement dans le nivellement par le bas et aucune des deux ne mérite plus que l'autre de s'installer dans la durée.

    Pour conclure, je me vois dans l'obligation de vous resservir mon discours de vieux téléphage aigri, mais quand je vois à quel point le père Chuck Lorre se repose sur ses lauriers, j'en viens à regretter cette période bénie où il avait encore tout à prouver et était capable de nous servir une comédie croquignolette comme Dharma & Greg devant laquelle on trouvait le couple central irrésistible et on riait aux éclats en découvrant les facéties de parents déjantés (ah, l'inénarrable Kitty Montgomery !) nettement plus sympathiques que les clichés ambulants de Mom. En un mot comme en cent : circulez, y'a rien à voir !

    Tiens, je t'ai pas déjà vu quelque part, toi ?

    Pour ne rien changer, Chuck Lorre n'est pas allé chercher bien loin quand il a eu besoin de trouver une âme charitable pour faire une apparition éclair et faire parler de la série dès ce premier épisode : c'est ce brave Jon Cryer qui s'y colle. Quand à Claudia, l'épouse de Gabriel, elle est incarnée par Courtney Henggeler, qui avait failli atterrir dans la susnommée Guys with Kids la saison passée. Vire ton agent vite fait, cocotte !


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  • Rien à voir - Épisode 2.02

     

    Cette semaine chargée en nouveautés méritait bien une aussi longue discussion. Surtout que Nicolas Robert, whisper et Dylanesque accueillent une nouvelle voix féminine dans l’équipe : Amandine (alias amdsrs sur Twitter), dont vous devez absolument découvrir le blog Un (é)cran de plus.  

     

    Au programme : les décisions étranges d’AMC, les décisions étranges du jury des Emmy Awards, les décisions étranges des patrons de network concernant les comédies et les décisions étranges d’Aaron Sorkin en général.

     

    Et comme d’habitude, une présentation des séries coup de cœur du moment, ce qui vous emmènera en Angleterre, au Danemark et au lit avec Lizzy Caplan. Malgré toute notre mauvaise foi, nos petits cœurs de sériephiles savent aussi pleurer, en particulier suite aux annulations de Go On et de Bunheads.

     LE SOMMAIRE

    0’00 : Faux départ + Intro

    2’58 : AMC et ses poules aux œufs d’or

    15’40 : Retour sur le palmarès des Emmy Awards 2013

    26’30 : Sleepy Hollow, le pilote

    34’38 : Les comédies de network : faut-il en rire ou en pleurer ? (première partie)

    41’45 : Brooklyn Nine-Nine, le pilote

    46’55 : Dads, le pilote

    52’10 : Aaron Sorkin, l’amour vache #1 (spoilers The Newsroom S2)

    53’52 : Mom, le pilote

    56’33 : Trophy Wife, le pilote

    1’04’07 : Les comédies de network : faut-il en rire ou en pleurer ? (deuxième partie)

    1’16’37 : The Goldbergs, le pilote

    1’24’00 : Faut-il réhabiliter Go On ?

    1’27’57 : Bunheads

    1’37’14 : The Café

    1’42’06 : Masters of Sex, le pilote

    1’48’22 : Den som dræber

    1’50’50 : Aaron Sorkin, l’amour vache #2 (spoilers The Newsroom S2)

    1’52’20 : Dédicace, cabotinage et Aaron Sorkin, encore !

    Comme d’habitude, vos retours et vos avis sont les bienvenus. En attendant d’être disponible sur iTunes, ce podcast est déjà téléchargeable via Soundcloud. Bonne écoute !

     

     


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  • Poussé par une double motivation, celle de ne pas me laisser distancer cette saison et celle d'en finir au plus vite avec les daubes de cette rentrée, me voici de retour chez FOX pour évoquer l'un des pilotes les plus universellement haïs en ce mois de septembre :

    Dads 01x01 - Pilot

    C'est donc Dads - qui, rappelons-le pour souligner l'ineptie de ce type d'initiative, a fait l'objet d'une commande à l'aveugle (diffusion assurée d'un nombre prédéterminé d'épisodes avant même que le pilote soit tourné) - que je m'apprête à évoquer fort brièvement, histoire que ce soit fait et la page tournée le plus rapidement possible.

    Qui, quand, où ?

    C'est à Alec Sulkin et Wellesley Wild que nous devons ce qui tient lieu de scénario à ce pilote réalisé par Mark Cendrowski et diffusé pour la première fois par FOX le 17 septembre 2013.

    C'est avec qui ?

    La distribution principale est composée de Giovanni Ribisi (Warner Whittlemore), Seth Green (Eli Sachs), Brenda Song (Veronica), Vanessa Lachey (Camilla Whittlemore), Tonita Castro (Edna), Peter Riegert (David Sachs) et Martin Mull (Crawford Whittlemore).

    De quoi ça parle ?

    À la veille d'une présentation devant un groupe d'investisseurs potentiels chinois, Eli, développeur de jeux vidéo, découvre que son père David, avec lequel il entretient des rapports conflictuels, est sur le point d'arriver à Chicago pour la soirée d'anniversaire surprise organisée par son associé et meilleur ami, Warner, lequel doit également composer avec son propre père, Crawford, qui vit chez lui...

    Et j'en pense quoi ?

    Autant vous le dire tout de suite, si le générique en mosaïque de photos de famille vous laissait espérer une sympathique petite comédie de mœurs avec du cœur à revendre, vous pouvez d'ores et déjà passer votre chemin. Parce qu'en soi, il n'est pas foncièrement mauvais, ce générique. C'est juste ce qu'on appelle une véritable publicité mensongère !

    Les meilleures sont les plus courtes, et de préférence ni racistes, ni sexistes, ni ringardes comme pas deux. Alors, je vais vous la faire brève, en évitant de détailler tout ce qui cloche dans ces vingt-deux minutes de gâchis de pellicule et en me contentant d'adresser quelques messages personnels.

    - Mon cher Giovanni Ribisi, quand on a joué dans Friends et même si on a pris un sacré coup de vieux depuis, on ne s'abaisse pas à accepter un rôle dans Dads.

    - Mon cher Seth Green, quand on a joué dans Buffy the Vampire Slayer et même si on ne joue que des adolescents attardés depuis, on ne s'abaisse pas à accepter un rôle dans Dads.

    - Ma chère Brenda Song, quand on a joué dans Scandal et même si on vient de productions Disney d'une qualité discutable, on ne s'abaisse pas à accepter un rôle dans Dads.

    - Ma chère Vanessa Lachey, même quand on est une ancienne reine de beauté et qu'on doit son semblant de notoriété restant à sa vie amoureuse, on ne s'abaisse pas à accepter un rôle dans Dads.

    - Ma chère Tonita Castro, quand on a joué dans Go On et même si on est cantonnée dans les rôles de domestiques timbrées, on ne s'abaisse pas à accepter un rôle dans Dads.

    - Mon cher Peter Riegert, quand on a joué dans Damages, on ne s'abaisse pas à accepter un rôle dans Dads.

    - Mon cher Martin Mull, quand on a joué dans Roseanne et même dans des productions moins glorieuses comme Sabrina, the Teenage Witch, on ne s'abaisse pas à accepter un rôle dans Dads.

    - Mes chers lecteurs, quand on est téléphage et qu'on a un planning séries long comme un jour sans pain, on ne se farcit pas un deuxième épisode de Dads.

    Tiens, je t'ai pas déjà vu entendu quelque part, toi ?

    Dans la scène d'ouverture de l'épisode, le comédien de doublage qui suit les directives d'Eli est interprété par Dan Castellaneta, qui n'est autre que la voix originale du sympathique Homer Simpson. Nul doute que pour accepter un rôle là-dedans, il devait probablement être en âpres négociations avec FOX pour une énième augmentation !


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