• Rien à voir - Épisode 2.02

     

    Cette semaine chargée en nouveautés méritait bien une aussi longue discussion. Surtout que Nicolas Robert, whisper et Dylanesque accueillent une nouvelle voix féminine dans l’équipe : Amandine (alias amdsrs sur Twitter), dont vous devez absolument découvrir le blog Un (é)cran de plus.  

     

    Au programme : les décisions étranges d’AMC, les décisions étranges du jury des Emmy Awards, les décisions étranges des patrons de network concernant les comédies et les décisions étranges d’Aaron Sorkin en général.

     

    Et comme d’habitude, une présentation des séries coup de cœur du moment, ce qui vous emmènera en Angleterre, au Danemark et au lit avec Lizzy Caplan. Malgré toute notre mauvaise foi, nos petits cœurs de sériephiles savent aussi pleurer, en particulier suite aux annulations de Go On et de Bunheads.

     LE SOMMAIRE

    0’00 : Faux départ + Intro

    2’58 : AMC et ses poules aux œufs d’or

    15’40 : Retour sur le palmarès des Emmy Awards 2013

    26’30 : Sleepy Hollow, le pilote

    34’38 : Les comédies de network : faut-il en rire ou en pleurer ? (première partie)

    41’45 : Brooklyn Nine-Nine, le pilote

    46’55 : Dads, le pilote

    52’10 : Aaron Sorkin, l’amour vache #1 (spoilers The Newsroom S2)

    53’52 : Mom, le pilote

    56’33 : Trophy Wife, le pilote

    1’04’07 : Les comédies de network : faut-il en rire ou en pleurer ? (deuxième partie)

    1’16’37 : The Goldbergs, le pilote

    1’24’00 : Faut-il réhabiliter Go On ?

    1’27’57 : Bunheads

    1’37’14 : The Café

    1’42’06 : Masters of Sex, le pilote

    1’48’22 : Den som dræber

    1’50’50 : Aaron Sorkin, l’amour vache #2 (spoilers The Newsroom S2)

    1’52’20 : Dédicace, cabotinage et Aaron Sorkin, encore !

    Comme d’habitude, vos retours et vos avis sont les bienvenus. En attendant d’être disponible sur iTunes, ce podcast est déjà téléchargeable via Soundcloud. Bonne écoute !

     

     


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  • Poussé par une double motivation, celle de ne pas me laisser distancer cette saison et celle d'en finir au plus vite avec les daubes de cette rentrée, me voici de retour chez FOX pour évoquer l'un des pilotes les plus universellement haïs en ce mois de septembre :

    Dads 01x01 - Pilot

    C'est donc Dads - qui, rappelons-le pour souligner l'ineptie de ce type d'initiative, a fait l'objet d'une commande à l'aveugle (diffusion assurée d'un nombre prédéterminé d'épisodes avant même que le pilote soit tourné) - que je m'apprête à évoquer fort brièvement, histoire que ce soit fait et la page tournée le plus rapidement possible.

    Qui, quand, où ?

    C'est à Alec Sulkin et Wellesley Wild que nous devons ce qui tient lieu de scénario à ce pilote réalisé par Mark Cendrowski et diffusé pour la première fois par FOX le 17 septembre 2013.

    C'est avec qui ?

    La distribution principale est composée de Giovanni Ribisi (Warner Whittlemore), Seth Green (Eli Sachs), Brenda Song (Veronica), Vanessa Lachey (Camilla Whittlemore), Tonita Castro (Edna), Peter Riegert (David Sachs) et Martin Mull (Crawford Whittlemore).

    De quoi ça parle ?

    À la veille d'une présentation devant un groupe d'investisseurs potentiels chinois, Eli, développeur de jeux vidéo, découvre que son père David, avec lequel il entretient des rapports conflictuels, est sur le point d'arriver à Chicago pour la soirée d'anniversaire surprise organisée par son associé et meilleur ami, Warner, lequel doit également composer avec son propre père, Crawford, qui vit chez lui...

    Et j'en pense quoi ?

    Autant vous le dire tout de suite, si le générique en mosaïque de photos de famille vous laissait espérer une sympathique petite comédie de mœurs avec du cœur à revendre, vous pouvez d'ores et déjà passer votre chemin. Parce qu'en soi, il n'est pas foncièrement mauvais, ce générique. C'est juste ce qu'on appelle une véritable publicité mensongère !

    Les meilleures sont les plus courtes, et de préférence ni racistes, ni sexistes, ni ringardes comme pas deux. Alors, je vais vous la faire brève, en évitant de détailler tout ce qui cloche dans ces vingt-deux minutes de gâchis de pellicule et en me contentant d'adresser quelques messages personnels.

    - Mon cher Giovanni Ribisi, quand on a joué dans Friends et même si on a pris un sacré coup de vieux depuis, on ne s'abaisse pas à accepter un rôle dans Dads.

    - Mon cher Seth Green, quand on a joué dans Buffy the Vampire Slayer et même si on ne joue que des adolescents attardés depuis, on ne s'abaisse pas à accepter un rôle dans Dads.

    - Ma chère Brenda Song, quand on a joué dans Scandal et même si on vient de productions Disney d'une qualité discutable, on ne s'abaisse pas à accepter un rôle dans Dads.

    - Ma chère Vanessa Lachey, même quand on est une ancienne reine de beauté et qu'on doit son semblant de notoriété restant à sa vie amoureuse, on ne s'abaisse pas à accepter un rôle dans Dads.

    - Ma chère Tonita Castro, quand on a joué dans Go On et même si on est cantonnée dans les rôles de domestiques timbrées, on ne s'abaisse pas à accepter un rôle dans Dads.

    - Mon cher Peter Riegert, quand on a joué dans Damages, on ne s'abaisse pas à accepter un rôle dans Dads.

    - Mon cher Martin Mull, quand on a joué dans Roseanne et même dans des productions moins glorieuses comme Sabrina, the Teenage Witch, on ne s'abaisse pas à accepter un rôle dans Dads.

    - Mes chers lecteurs, quand on est téléphage et qu'on a un planning séries long comme un jour sans pain, on ne se farcit pas un deuxième épisode de Dads.

    Tiens, je t'ai pas déjà vu entendu quelque part, toi ?

    Dans la scène d'ouverture de l'épisode, le comédien de doublage qui suit les directives d'Eli est interprété par Dan Castellaneta, qui n'est autre que la voix originale du sympathique Homer Simpson. Nul doute que pour accepter un rôle là-dedans, il devait probablement être en âpres négociations avec FOX pour une énième augmentation !


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  • *Toc, toc.*

    "Qui est là ?"

    - Nouvelle.

    - Nouvelle QUI ?

    - Nouvelle Saison !

    - 2013-2014 ? DÉJÀ ? Mais j'ai pas encore fini votre stock de pilotes de 2012, moi...

    - Oui, ben, écoute, mon coco, t'es bien gentil, mais j'ai pas fait le déplacement pour rien, moi, alors tu vas me faire le plaisir de regarder ce que j'ai à te proposer sans broncher...

    - Bon, ben, si vous le dîtes comme ça... C'est parti, mon kiki !

    Et voici comment je me retrouve aujourd'hui à commencer à vous parler de la rentrée des séries, en attendant de poursuivre le challenge de la saison dernière avec ladyteruki.

    Début des festivités avec le premier pilote de cette rentrée :

    Sleepy Hollow 01x01 - Pilot

    Cette année, c'est FOX qui ouvre le bal avec Sleepy Hollow, son adaptation libre de la célèbre nouvelle de Washington Irving du même nom.

    Qui, quand, où ?

    Pas moins de quatre messieurs se sont mis à l'ouvrage pour nous proposer cette entrée en matière. Len Wiseman assure la réalisation de cette histoire qu'il a concoctée avec Alex Kurtzman, Roberto Orci et Phillip Iscove, qui ont pour leur part concentré leurs efforts sur le script. La première diffusion sur FOX a eu lieu le 16 septembre 2013.

    C'est avec qui ?

    La distribution principale est composée de Tom Mison (Ichabod Crane), Nicole Beharie (Abbie Mills), Orlando Jones (Frank Irving) et Katia Winter (Katrina Crane).

    De quoi ça parle ?

    Sleepy Hollow, 2013. Le professeur Ichabod Crane se réveille dans une cave, 232 ans après la bataille qui lui a été fatale. Il est appréhendé par la police locale après le meurtre du shérif August Corbin car son accoutrement ressemble à celui de l'individu que le lieutenant Abbie Mills a vu quitter les lieux du crime à cheval. Il décline son identité et clame son innocence, mais cette histoire peu crédible lui vaut un transfert en hôpital psychiatrique. Mais un second meurtre est commis alors qu'Abbie l'y conduit, et la jeune femme commence alors à accorder un semblant de crédit à son histoire selon laquelle un homme qu'il a décapité sur le champ de bataille serait à l'origine des meurtres...

    Et j'en pense quoi ?

    La difficulté que j'ai eue à écrire ce bref synopsis à peine trois jours après visionnage de l'épisode en question est assez parlante : clairement, on ne peut pas dire que j'ai été transcendé. Là où la découverte de Go On la saison passée avait été pour moi une véritable bonne surprise d'ouverture de saison, Sleepy Hollow m'a laissé pour le moins perplexe sur la qualité générale de l'offre 2013-2014.

    En toute objectivité pourtant, ce pilote assez rythmé n'a rien de proprement honteux, mais il présuppose qu'on fasse preuve d'une certaine ouverture d'esprit pour adhérer à son concept. Et, en ce qui me concerne, c'est probablement là que le problème se situe : le coup du candide qui se réveille dans une époque qui n'est clairement pas la sienne et doit s'y adapter, j'en suis malheureusement revenu depuis belle lurette ! Les Visiteurs, ça vous parle ? Parce qu'aussi triste que ce soit à dire, c'est précisément à ce film que j'ai pensé à la fin de la scène où ce brave Ichabod émerge de sa cave et atterrit sur le bitume. Le passage où un quidam fait une sortie de route sous ses yeux m'a fortement rappelé la scène du "Messire, un sarrasin !". Alors du coup, les grandes interrogations d'Ichabod sur le nombre de Starbucks au kilomètre carré ou l'abolition de l'esclavage, désolé, mais très peu pour moi !

    Bien que les événements s'enchaînent sans temps mort, cette difficulté à adhérer au postulat de départ m'a fait trouver le temps long, et c'est probablement pour ça que j'ai passé le plus clair de ce pilote à lever les yeux au ciel devant la grosseur des ficelles employées. Je pense notamment à ces deux scènes qui s'enchaînent où dans un premier temps, Abbie refuse d'évoquer son passé trouble avec Ichabod... pour finalement tout lui raconter par le menu détail moins de trois minutes plus tard ! Y'a que moi qui ai eu l'impression qu'on avait sauté une étape quelque part ou... ?

    De même, j'ai trouvé bien pratique qu'une simple visite pour se recueillir dans le bureau de feu le shérif permette à notre héroïne de trouver une grosse partie des réponses aux questions sur lesquelles la "résurrection" d'Ichabod l'a conduite à se pencher, grâce à la clef vers des documents secrets la plus mal cachée de l'histoire du monde. XD

    On déplorera aussi l'artifice vieux comme le monde du transfert annoncé d'Abbie, auquel on sait pertinemment qu'elle finira par renoncer à la seconde même où la notion de son départ est évoquée.

    Et sinon, je suis le seul à envisager de me barrer en courant au lieu de m'évertuer vainement à vider un chargeur quand je vois un homme sans tête s'approcher une hache à la main ?  Team Froussards FTW! XD

    Enfin, notons la subtilité avec laquelle l'ambition des scénaristes est dissimulée lorsque ce brave Ichabod informe Abbie le plus sérieusement du monde que sa bible indique que les deux témoins sont liés pour pas moins de sept ans. À ce niveau-là, il aurait pu nous parler du spin-off et de la franchise de films à venir derrière, tant qu'à y être !

    Si je dois concéder un bon point à ce pilote, il se situera au niveau visuel : les effets spéciaux sont très réussis, il est limpide que la production n'a pas lésiné sur les moyens à ce niveau-là et d'autres productions des chaînes concurrentes (notamment une dont les photos promotionnelles désastreuses ont eu tôt fait d'être retirées de la circulation, suivez mon regard...) feraient bien d'en prendre de la graine. Ça fait plaisir de voir qu'au moins un des aspects majeurs de ce que la série aspire à devenir a été traité avec soin.

    Du reste, je n'ai pas pour autant accroché à la mythologie relativement confuse proposée par ce pilote, qui demeure avant tout un outil de vente du produit à la chaîne, ne l'oublions pas.

    Avant de conclure, un mot sur l'interprétation, qui semble diviser le public, si j'en crois les quelques retours que j'ai pu lire au sein de la communauté sériephile sur Twitter. J'ai personnellement assez rapidement été agacé par Tom Mison, d'autres ont eu plus de mal avec Nicole Beharie, toujours est-il que clairement, le duo doit trouver ses marques pour être plus convaincant sur le long terme. Le rôle du capitaine de police pince-sans-rire dévolu à Orlando Jones est pour le moment tout ce qu'il y a de plus conventionnel et peine à susciter l'intérêt.

    Pour peu qu'on soit enclin à se laisser embarquer dans l'univers de la série et assez magnanime pour fermer les yeux sur des raccourcis scénaristiques relativement grossiers, Sleepy Hollow pourrait devenir au fil de la saison un honnête divertissement si la suite s'inscrit dans la droite lignée de ce pilote. Toutefois, je n'ai personnellement pas l'intention de poursuivre et je me permets d'avancer que je doute sérieusement que son éventuelle disparition peine grand monde, au vu de l'absence totale d'investissement émotionnel requis par ce qui s'annonce d'ores et déjà comme un procedural fantastique.

    Quoi qu'il en soit, rendez-vous très prochainement pour la suite du programme !

    Tiens, je t'ai pas déjà vu quelque part, toi ?

    Ironie du sort, cette histoire de décapitations fourmille de têtes connues : est-il réellement nécessaire que je vous présente John Cho, Nestor Serrano ou Clancy Brown ?


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  • Rien à voir - Épisode 2.01

     

    C'est déjà la rentrée pour Rien à voir, le podcast de mordus de séries capables de parler de tout, tout le temps et sans s’arrêter… ou presque.
     
    Avant de plonger dans la rentrée et son cortège de nouveautés,  Dylanesque, Dominique Montay, whisperintherain et Nicolas Robert parlent des séries qu'ils ont regardé à l'ombre, entre août et juillet.
     
    Au programme : un tour d'horizon (non exhaustif) des nouvelles saisons diffusées pendant cette période, un petit tour des séries qu'ils ont rattrapées pendant cette même période et un petit débat "Les high concepts donnent-ils de fausses bonnes idées de séries".
     
    Si vous aimez les barbes (comme Dylanesque) et les gens qui font des choses devant des caméras (n'est-ce pas, whisper ?), vous allez être contents. Si vous aimez Dexter (qui fait réagir Dominique - en 2 parties !) et les voyages en Ouganda (ce dont parle Nicolas, avec The Newsroom), un peu moins.
     
    LE SOMMAIRE
     
    0'00 : Intro
    1'57 : Web Therapy saison 3
       14'52 : Falling Skies saison 3
       22'54 : Breaking Bad saison 5B
       24'42 : Dexter saison 8
       28'17 : The Newsroom saison 2 (avec spoilers)
       39'22 : Wilfred saison 3
       42'18 : Promo Spéciale Dexter par Dominique Montay
       47'51 : Retour sur Parks & Recreation
       54'40 : Retour sur Wonderfalls
       57'50 : Retour sur la malédiction Zach Gilford (Off The Map, The Mob Doctor)
    1'00'00 : Retour sur Dilbert
    1'02'00 : Retour sur The Wire
    1'07'20 : Childrens Hospital saison 5 (nouveauté de cet été : on l'avait oubliée)
    1'10'31 : Retour sur Southland
    1'12'40 : Les high concepts, fausses bonnes idées de séries ?
    1'23'35 : Conclusion 1, Les Emmys et nous
    1'26'25 : Conclusion 2, avec un message subliminal sur The Wire
     
     
    Comme d'habitude, vos retours et vos avis sont les bienvenus. Bonne écoute !

     


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